Fécondation In Vitro en Turquie

Écrit par Émilie Gervais

La FIV (fécondation in vitro) est une technique de procréation assistée en Turquie qui vise à traiter l’infertilité au moyen d’une fécondation hors du corps de la femme et du transfert d’un ou de plusieurs embryons dans l’utérus.

MeilleureClinique.fr vous informe sur le Fécondation In Vitro en Turquie et vous aide à réserver une opération auprès de chirurgiens qualifiés. Ce contenu est offert à titre exclusivement informatif et n’a pas la prétention de remplacer les conseils d’un professionnel de la santé.

Quel est le prix d’une Fécondation In Vitro en Turquie ?

Le coût moyen d’une Fécondation In Vitro en Turquie à Istanbul est de 2200 euros. Selon les besoins, le prix peut varier de 2000 euros jusqu’à 2700 euros.

InterventionPrix TurquiePrix France
Fécondation In Vitro2200 €3850 €

La difficulté de procréer conduit de nombreux couples à recourir à la PMA (Procréation Médicalement Assistée) pour combler leur désir d’enfant. Les tarifs prohibitifs en Europe, ainsi que les délais qui n’en finissent pas de s’allonger, poussent les futurs parents à chercher des solutions plus rapides et plus accessibles.

C’est aujourd’hui la FIV en Turquie (Fécondation In Vitro) qui retient prioritairement leurs faveurs, grâce à ses indéniables avantages.

Qu’est-ce qu’une Fécondation In Vitro ?

La Fécondation In Vitro en Turquie (FIV) est utilisée pour le traitement de l’infertilité en Turquie. Il s’agit d’une technologie auxiliaire, qui permet aux couples infertiles de devenir parents d’un enfant en bonne santé. Les cliniques de FIV turques sont connues dans le monde entier pour leurs services impeccables et leur haut niveau de traitement de l’infertilité.

Pourquoi privilégier une FIV en Turquie ?

Les raisons sont multiples :

  • Les médecins turcs officient dans des infrastructures modernes, avec des taux de réussite atteignant 75% ;
  • Plus de 140 cliniques pratiquant la FIV sont implantées en Turquie, notamment à Istanbul, Ankara, Izmir et Antalya ;
  • Equipements de dernière génération et respectant les normes d’hygiène et de sécurité, elles sont certifiées ISO 9001 et sont accréditées JCI (Joint Commission International) ;
  • Délais d’exécution très rapides. Quelques semaines contre en moyenne un an et demi en Europe ;
  • Les formalités administratives sont peu contraignantes, car elles demeurent les mêmes que pour les touristes ;
  • Coût de la FIV en Turquie 60% moins cher qu’en Europe.

Taux de réussite d’une FIV en Turquie

Le taux de réussite de la procréation naturelle s’établit à 25 % pour un jeune couple entre 20 et 30 ans. Le taux moyen de réussite pour une FIV en Europe apparaît inférieur, avec 20,3 % par tentative.

En Turquie, le taux de réussite affiché est de :

  • 40 à 50 % pour les couples de moins de 40 ans, atteignant jusqu’à 65 % et même 71 % pour les femmes de moins de 35 ans ;
  • 25 à 30 % pour les couples de plus de 40 ans, allant jusqu’à 54 % pour les femmes entre 40 et 45 ans.

Quelle FIV en Turquie choisir ?

Il existe différentes procédures de PMA. Il revient au médecin de sélectionner la méthode qui vous est adaptée en fonction des critères d’âge, ainsi que des résultats des tests évaluant les causes de l’infertilité du couple.

À qui s’adresse la FIV ?

La FIV en Turquie est une réponse médicale très efficace pour les problèmes d’infertilité des femmes âgées de plus de 40 ans et/ou présentant certaines caractéristiques : ovaires fonctionnels réduits, trompes de Fallope endommagées ou bloquées, fibromes utérins, polypes utérins, etc. La FIV permet également de pallier la faiblesse ou l’insuffisance numéraire des spermatozoïdes du père.

Comme partout ailleurs, la FIV en Turquie — mais aussi tous les autres procédés de PMA — est orchestrée par une équipe de médecins pluridisciplinaire composée d’un gynécologue, mais aussi d’un psychologue, d’un embryologiste, de personnels spécialisés en biomédecine et bien sûr d’une équipe d’infirmiers et de soignants.

Le concept de la FIV

 « In vitro » signifie en latin « dans le verre », c’est-à-dire « en éprouvette » pour la fécondation. C’est pourquoi les premières naissances à la suite d’une FIV étaient considérées comme des « bébés éprouvette ». Le concept consiste à reproduire en laboratoire le processus de la fécondation « in vivo », donc « au sein du vivant ».

Pour multiplier les chances de réussite, le médecin collecte plusieurs gamètes femelles — les ovocytes — à la suite d’un traitement hormonal. Destiné à stimuler les ovaires, celui-ci permet de multiplier la production d’ovocytes. Parallèlement, le moment venu, le futur père collecte son sperme (les gamètes mâles) par masturbation dans les locaux de la clinique.

Les ovocytes sont placés dans un incubateur nommé boîte de Petri, cernés d’environ 100 000 spermatozoïdes. Cet environnement reproduit les conditions naturelles de température, ainsi que la présence et la pression d’oxygène et de dioxyde de carbone. Une caméra permet de suivre les interactions entre les gamètes et ainsi leur évolution.

Au bout d’une journée, les médecins identifient quels sont les ovocytes fécondés. Ils doivent demeurer dans l’incubateur durant 2 à 5 jours, avant d’être implantés dans l’utérus, lorsque l’embryologiste juge le moment optimal.

Lire notre dossier : FIV DPI avec sélection du sexe du bébé en Turquie

Les autres méthodes de procréation médicalement assistée

La médecine turque évoluant à la pointe de la recherche, tous les procédés de PMA sont envisageables en Turquie.

L’injection intracytoplasmique de spermatozoïde — ICSI

L’injection intracytoplasmique de spermatozoïde s’adresse plus particulièrement aux pères souffrant d’une production insuffisante de spermatozoïdes et/ou présentant une mobilité réduite.

L’injection se déroule sous un microscope puissant. L’embryologiste reproduit la pénétration naturelle d’un spermatozoïde dans le cytoplasme entourant les chromosomes de l’ovocyte. Il doit pour cela traverser les cellules folliculaires, la zone pellucide, puis la membrane plasmique protégeant l’ovule. Le gamète mâle est sélectionné parmi les meilleurs éléments pour multiplier les chances de réussite.

L’injection magnifiée de spermatozoïde — IMSI

L’injection magnifiée de spermatozoïde est également nommée Scored Intra Cytoplasmic Sperm Injection (SICSI). Dernière en date des méthodes de PMA, elle s’avère encore plus efficace que l’ICSI pour les pères souffrant d’une forte altération de leur sperme. Elle utilise le même principe, avec un microscope encore plus puissant, grâce auquel le spermatozoïde peut être encore plus sévèrement sélectionné.

L’IMSI permet d’écarter notamment les spermatozoïdes dont la tête présente des vacuoles. En effet, ces minuscules cratères sont le signe d’un ADN trop fragmenté qui entrave la viabilité de l’embryon.

L’insémination intra-utérine — IIU

L’insémination intra-utérine ne passe pas par l’étape de fécondation in vitro, mais l’injection est directement réalisée dans l’utérus. Les spermatozoïdes sont sélectionnés, puis injectés au moment idéal pour que la fécondation aboutisse.

Cette technique s’adresse majoritairement aux femmes de moins de 35 ans, car, passé cet âge, son taux de réussite chute à moins de 12 %.

Comment se déroule la FIV en Turquie ?

La FIV en Turquie se déroule en plusieurs étapes.

1 — Les tests préalables à la FIV en Turquie

La première tâche des médecins est d’identifier les causes de l’infertilité, afin notamment de déterminer la méthode de PMA la plus pertinente. En fonction des résultats des divers tests, le médecin peut prescrire un traitement médicamenteux en plus d’un régime alimentaire spécifique.

Le test d’évaluation du sperme

Le test d’évaluation du sperme permet de déterminer la responsabilité éventuelle des spermatozoïdes du père empêchant la femme de tomber enceinte. Les analyses visent à évaluer la densité des spermatozoïdes, ainsi que leur mobilité.

Le test de progestérone

La progestérone est une hormone essentielle pour le bon déroulement de la grossesse. Le test permet de s’assurer qu’elle est bien produite durant la seconde moitié du cycle menstruel après l’ovulation.

Le test de prolactine

La prolactine est une hormone indispensable pour la production de lait. En revanche, si elle est présente en trop grande quantité, elle entrave la formation du fœtus.

Le test de réserve ovarienne

Le test de réserve ovarienne consiste à réaliser une prise de sang analysant les hormones, afin d’évaluer le nombre d’ovules produits par les ovaires.

Le test de perméabilité tubaire

Le test de perméabilité tubaire se focalise sur la perméabilité des trompes de Fallope examinées au cours d’une échographie.

Les tests de dépistage de maladies infectieuses

Enfin, le dépistage des diverses maladies infectieuses s’avère indispensable pour éviter toutes les complications pour la mère, comme pour l’enfant. Il s’agit notamment de détecter l’hépatite-B, la rubéole, la chlamydia, la varicelle ou le VIH.

2 — La stimulation ovarienne

La stimulation ovarienne aide les organes à produire plusieurs ovocytes, plutôt qu’un seul généralement. Le traitement doit être suivi depuis le début du cycle menstruel, jusqu’à la date de ponction des ovocytes.

3 — La ponction des ovocytes

La ponction des ovocytes s’effectue 36 heures après l’injection d’hormones GnRH ou hCG, lors de l’ovulation. Elle s’effectue par le vagin, sous un contrôle échographique qui guide le médecin, et dure en moyenne un quart d’heure.

Le gynécologue prélève les fluides folliculaires qu’il confie à un biologiste qui en extrait les ovocytes, avant de les placer dans l’incubateur.

4 — L’insémination

Les spermatozoïdes sont placés dans l’incubateur. Dans le cas d’une ICSI ou IMSI, seul un gamète mâle est utilisé pour être directement introduit dans l’ovocyte.

5 — Le transfert des embryons

Au bout de 2 à 5 jours, l’embryologiste extrait les embryons obtenus par la fécondation in vitro. Le nombre transféré dépend du choix des parents, dans la limite de trois embryons. Les embryons qui ne sont pas implantés peuvent être congelés ou vitrifiés et conservés dans l’azote liquide à -196 °C. Les parents peuvent en effet envisager un nouveau transfert, en cas d’échec ou pour une nouvelle grossesse.

6 — La grossesse

La grossesse reprend son cours normal. Dans les deux semaines qui suivent le transfert des embryons, un ou plusieurs vont éclore et s’introduire dans la muqueuse utérine. Une prise de sang permet alors de confirmer la réussite du processus.

Fécondation in vitro et PMA

La femme enceinte se voit alors prescrire un traitement durant jusqu’à la huitième semaine de grossesse. Pendant toute la durée de la grossesse, la future mère sera soumise à des examens sanguins et des échographies qui attestent du bon développement du fœtus.

Si la grossesse a échoué, le traitement hormonal est stoppé. Il revient au gynécologue de déterminer la date d’une nouvelle implantation utilisant les embryons surnuméraires congelés ou vitrifiés.


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FAQ Questions relatives à la FIV en Turquie

Combien de temps dois-je rester en Turquie pour une FIV ?

Le traitement total dure entre 13 et 17 jours. Vous devez prévoir de 2 à 4 jours pour la maturation et la ponction des ovocytes ; 3 à 5 jours pour la fécondation en laboratoire, puis la sélection des embryons, avant l’implantation.

Pourrais-je choisir le sexe du bébé lors d’une FIV en Turquie ?

Il n’est pas possible de choisir le sexe du bébé lors d’une FIV en Turquie.

Combien de tentatives de FIV sont-elles possibles en Turquie ?

En cas d’échec de la FIV en Turquie, vous pouvez réitérer la procédure dans une limite de quatre implantations d’embryons.

Quelles sont les conditions pour bénéficier d’une FIV en Turquie ?

La loi turque impose que le couple prétendant à la FIV soit marié et ait été diagnostiqué infertile. La FIV en Turquie n’est pas autorisée pour les femmes seules ou les couples de lesbiennes. Par ailleurs, le don de sperme, d’ovocytes et d’embryons est interdit, de même pour la GPA.

Quel est l’âge limite d’une FIV en Turquie ?

La FIV en Turquie est possible pour les femmes jusqu’à l’âge de 46 ans. Au-delà, les chances de réussite deviennent trop maigres.

A propos de l'auteur

Émilie Gervais

Je m'appelle Emilie Gervais, je vis à Istanbul en Turquie. Je suis une rédactrice médicale possédant une vaste connaissance scientifique et plus de 15 ans d'expérience en recherche sur le cancer et la biologie moléculaire. Je possède une expérience dans l'organisation de congrès et la gestion de projets. J'ai la capacité de transférer des concepts médicaux et scientifiques complexes à des publics divers à travers une variété de médias, notamment le blog de MeilleureClinique.fr qui me sert de tribune pour mes écrits.


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